Ministerialrat Dr. Hans Hubert Anton Gottlieb Dietl

Hans Hubert Anton Gottlieb Dietl naît à Vienne, fils légitime de Hans Dietl, avocat catholique, et d'Adele, née Sommer. Adele Sommer était de confession juive, mais s'est convertie à la foi protestante en 1920. Leur fils Hans Dietl adopte également la foi protestante HB à sa naissance en 1922, mais se convertit au catholicisme en 1928. Après l'école primaire, il fréquente le lycée Wien 20.

A la veille de ses 16 ans, Hans Dietl doit assister à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de la Wehrmacht allemande. Avec l'occupation de l'Autriche, la législation allemande est adoptée et avec elle les 'Lois raciales de Nuremberg', selon lesquelles Hans Dietl est considéré comme un 'Mischling I. Grade' ou 'demi-juif'. Sa mère, Adele, est considérée comme juive complète', son mariage avec un Aryen' la protège de toute persécution ultérieure.

Après l'interdiction d'étudier prononcée, Hans Dietl est convoqué à l''Organisation Todt', où il doit travailler jusqu'à la capitulation du Reich allemand.

En avril et mai 1945, Hans Dietl assiste à la libération de l'Autriche et au rétablissement de la République. Dès le semestre d'hiver 1945/46, il s'inscrit en droit à l'université de Vienne. Pendant ses études, il travaille à l'Office régional des invalides pour Vienne, la Basse-Autriche et le Burgenland. Il adhère au Parti populaire autrichien (ÖVP) nouvellement créé et au Camaraderie de l'ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche.

Le 14 novembre 1948, il obtient son doctorat en droit. Après son doctorat, il est nommé au ministère fédéral de l'Administration sociale, où il travaille jusqu'à sa retraite principalement sur les questions d'allocations aux victimes de guerre et d'aide aux victimes. En 1955, il épouse Wilhelmine Hoffenreich et fonde une famille.

Devenu fonctionnaire, il prend sa retraite et s'engage bénévolement dans la commission d'aide aux victimes et dans le comité régional de Vienne de la Camaraderie du Parti populaire autrichien (ÖVP) des persécutés et confesseurs politiques.

A 80 ans, Hans Dietl s'effondre inopinément dans la rue, mort. Il trouve sa dernière demeure au cimetière de Wien-Neustift.