Franz Ferdinand Olah

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Franz Olah (DÖW)

Données personnelles

Né:

13 mars 1910, Vienne

Décédé:

4 septembre 2009, Bade-Wurtemberg

Profession:

Politique

Persécution:

Détention 12.03.1938 - 02.04.1938,
Camp de concentration de Dachau 02.04.1938 - 27.09.1939,
Camp de concentration de Flossenbürg 27.09.1939 - 02.03.1940,
Camp de concentration de Dachau 02.03.1940 - 30.03.1944,
Camp de concentration de Buchenwald et camp de concentration de Dora-Mittelbau 30.03.1944 - 21.04.1945

Numéro de camp:

13802

Distinctions:

Grand insigne d'honneur en or avec étoile pour services rendus à la République d'Autriche

Grand insigne d'honneur en or avec étoile pour services rendus au Land de Vienne

Adhésions

Parti social-démocrate d'Autriche, 

Curriculum Vitae

Franz Olah naît à Vienne, fils d'un artisan et d'un officier de l'armée impériale et royale. Il est né comme sous-officier. Il fréquente l'école primaire à Vienne, mais déménage en 1919 à Budapest, où il suit quelques classes dans un lycée, avant de l'abandonner et de commencer en 1924, de retour à Vienne avec sa mère, un apprentissage de facteur de piano. La même année, il adhère à la section jeunesse du syndicat libre et y devient fonctionnaire un an plus tard.

Enfin, en 1926, il rejoint la Jeunesse ouvrière socialiste et, à partir de 1929, il est homme de confiance du parti social-démocrate à Vienne-Hernals. Pendant la crise économique mondiale, il est au chômage et se consacre au travail social. Il est directeur de foyer pour les actions Jugend in Not et Jugend am Werk.

Pour avoir diffusé des écrits socialistes, il purge des peines de prison politiques en 1933, 1935 et 1937. Durant ces années, il est membre du groupe de résistance Socialistes révolutionnaires d'Autriche (RSÖ) et travaille dans la clandestinité pour les syndicats libres. En 1938, cet adversaire convaincu du national-socialisme négocie jusqu'au bout un rapprochement afin de préserver l'indépendance de l'Autriche avec le gouvernement du chancelier Kurt von Schuschnigg.

Franz Olah doit cependant assister à la chute de l'Autriche libre et indépendante le 12 mars 1938, lorsque l'armée allemande envahit le pays. La nuit même, il est arrêté par la Gestapo et déporté le 2 avril 1938 dans le "transport de personnalités" vers le camp de concentration de Dachau.

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne hitlérienne, les SS ont besoin du camp de concentration de Dachau, qui doit donc être évacué. C'est pourquoi Franz Olah est transféré le 27 septembre 1939 au camp de concentration de Flossenbürg, d'où il est renvoyé le 2 mars 1940 au camp de concentration de Dachau. Le 30 mars 1944, il est transféré au camp de concentration de Buchenwald et au camp de concentration de Dora-Mittelbau. C'est là qu'il parvient à s'évader le 21 avril 1945.

Le 1er juillet 1945, après la libération de l'Autriche, il revient à Vienne et s'engage immédiatement dans le syndicat des travailleurs du bâtiment et du bois nouvellement créé. À partir du 6 juillet 1945, il est secrétaire central du syndicat Bau-Holz. De 1945 à 1948 et de 1969 à 1970, il est député au parlement régional et au conseil municipal de Vienne. De 1949 à 1957, il est président du syndicat des travailleurs du bâtiment et du bois. De même, à partir de 1947, il est président du SPÖ Wien-Hernals, conseiller national et 2e président du Conseil national.

En octobre et novembre 1950, Franz Olah joue un rôle de premier plan dans la répression de la tentative de coup d'État des communistes en Autriche.

En 1959, Franz Olah devient président de la Confédération autrichienne des syndicats (ÖGB) et, en 1963, ministre de l'Intérieur de la République d'Autriche.

En 1964, on apprend que Franz Olah a détourné des fonds syndicaux pour financer le Kronenzeitung de Franz Dichand. Il démissionne alors de son poste de ministre de l'Intérieur et est exclu du SPÖ et de l'ÖGB.

Après avoir été exclu du SPÖ, Franz Olah fonde en 1965 le Parti démocratique progressiste (DFP). Lors des élections nationales de 1966, le DFP obtient un peu plus de 3 % des voix et n'entre donc pas au Conseil national.

Après une condamnation pour abus de confiance, Franz Olah se retire de la vie publique. Plus tard, il se réconcilie avec le SPÖ. Il décède à l'âge de 99 ans à Baden près de Vienne, où il repose en paix.

Lieux

Lieu de résidence:

Persécution:

KZ Dachau (Allemagne), KZ Flossenbürg (Flottes, Allemagne), KZ Buchenwald (Weimar, Allemagne), KZ Dora Mittelbau (Nordhausen, Allemagne)

Citations

Dokumentationsarchiv des österreichischen Widerstands (DÖW)

Wikipedia unter de.wikipedia.org/wiki/Franz_Olah

Österreichischer Gewerkschaftsbund (ÖGB)

Franz Olah

Politique
* 13 mars 1910
Vienne
† 4 septembre 2009
Bade-Wurtemberg
Responsabilité, Camp de concentration, KZ Buchenwald, KZ Dachau, KZ Dora Mittelbau, KZ Flossenbürg