Ministerialrat Dr. Julius Kallus

Données personnelles
Né:
Décédé:
Profession:
Persécution:
Détention 25.5.1938 - 17.06.1938, camp de concentration de Dachau 17.06.1938 - 22.09.1938, mise à la retraite d'office, interdiction professionnelle, résistant (non découvert)
Numéro de camp:
Adhésions
Curriculum Vitae
Le Korneubourgeois Julius Kallus fréquente l'école normale d'instituteurs de St. Pölten, où il passe son baccalauréat en 1906. La même année, il devient instituteur à Vienne, passe l'examen d'aptitude à l'enseignement pour les écoles publiques et enseigne à Floridsdorf. Parallèlement à son activité d'enseignant, il se prépare à l'université de Vienne pour enseigner dans les écoles secondaires.
En 1907, Julius Kallus est admis dans l'association d'étudiants Danubia en tant que premier membre à l'essai (Fuchs). Julius Kallus participe également à la fondation de la Mittelschulverbindung Markomannia (aujourd'hui Marko-Danubia) à Korneuburg en 1908. Comme le baccalauréat de l'école normale n'est pas encore reconnu à l'époque comme un diplôme à part entière pour les études universitaires, il passe le baccalauréat du lycée au Stiftsgymnasium de Klosterneuburg. En 1916, il obtient son doctorat en philosophie, mais ne peut passer l'examen d'enseignement qu'en 1918 en raison du service militaire. Julius Kallus est nommé professeur à l'école normale de Linz, puis, à partir de 1923, au ministère fédéral de l'Éducation, au département des réformes. Dans les années qui suivent, Julius Kallus participe de manière décisive à la transformation du système scolaire et se distingue par de nombreuses publications spécialisées.
Les idées fondamentales de Julius Kallus, que l'on peut lire dans son manuel d'histoire, ne plaisent pas aux nationaux-socialistes, et il est arrêté sur son lieu de travail. Via la prison de la police de la Elisabethpromenade, il arrive le 17.6.1938 au camp de concentration de Dachau et y est détenu pendant trois mois. Après sa libération le 20.9.1938, Julius Kallus est mis à la retraite d'office et doit se présenter en permanence à la Gestapo. Comme il lui est interdit d'exercer sa profession, il se met au service d'une communauté de colons qu'il a contribué à fonder à Floridsdorf. Il collabore au groupe de résistance "Geheimgruppe Dr. Lerch".
Après la guerre, il est réactivé en tant que fonctionnaire ministériel, mais prend sa retraite en 1946, atteint par la limite d'âge.
Citations
Fritz, Herbert/Krause, Peter (2013): Farbe tragen, Farbe bekennen 1938–45. Katholisch Korporierte in Widerstand und Verfolgung. (ÖVfStg, 2013) S. 357/358.
