DI Stefan (Reinhold) Plohberger OCist

Reinhold Plohberger est né à Alkoven, en Haute-Autriche, d'un père agriculteur. Après l'école primaire, il fréquente le lycée de Linz. Après son baccalauréat, il est enrôlé comme soldat dans la Première Guerre mondiale.

A son retour, il entre en 1919 à l'abbaye cistercienne de Wilhering, où il reçoit le nom de l'ordre Stefan. En 1923, il fait ses vœux perpétuels et, après ses études de théologie, il est ordonné prêtre en 1924. Il s'inscrit ensuite en sciences forestières à l'Université d'agronomie de Vienne, où il obtient son diplôme en 1928. À partir de 1930, il occupe le poste de maître forestier de l'abbaye de Wilhering, s'engage dans la pastorale et travaille comme professeur de religion.

C'est avec ces tâches qu'il assiste à la chute de l'Autriche libre et indépendante lorsque, le 12 mars 1938, la Wehrmacht allemande envahit l'Autriche. Juste avant le début de la Seconde Guerre mondiale, Stefan Plohberger est mobilisé comme lieutenant le 26 août 1939, mais il est déjà "uk" (inamovible) le 25 octobre 1939.

Stefan Plohberger est accompagné par son confrère Gebhard Rath en 1939 pour le Großösterreichische Freiheitsbewegung autour de l'avocat viennois Jakob Kastelic. Au total, la cellule de Wilhering du Großösterreichische Freiheitsbewegung est composée de six pères ( Gebhard Rath, Sylvester Birngruber, Theoderich Hofstätter, Amadeus Reisinger, Eduard Haiberger, Stefan Plohberger). A l'exception de Stefan Plohberger, tous les résistants de Wilhering sont membres de l'association de l'école secondaire Hilaria Enns.

En collaboration avec Gebhard Rath, Stefan Plohberger peut gagner les trois serruriers de la Reichsbahn de Linz Franz Labek, Josef Tomschi et Karl Mitterbauer au Mouvement de libération de la Grande Autriche. Le cercle conspiratif se réunit régulièrement dans la chambre de service de Stefan Plohberger à Linz.

Après la trahison du groupe par l'acteur viennois Otto Hartmann, Sefan Plohberger est arrêté le 27 juillet 1940 et incarcéré tour à tour à Linz, Vienne et Anrath près de Krefeld. Le 13 juillet 1944, il est condamné par le Volksgerichtshof à une peine de réclusion de 8 ans et transféré à la prison de Straubing en Bavière. C'est là qu'il connaît la libération le 29 avril 1945, il retourne à l'abbaye de Wilhering le 23 mai 1945 et reprend ses fonctions de maître forestier.

Il prend finalement sa retraite en 1971 et décède en 1977 à Linz dans sa 79e année.