Hildegard Walburga Victoria Anger

Hildegard Walburga Victoria Anger naît à Vienne, fille de Gilbert Anger, propriétaire d'une imprimerie, et de Walburga, née Reithoffen. Après sa formation scolaire, elle devient comptable.

Il ne reste pas grand-chose de Hildegard Anger. Dans les années 1930, elle s'engage dans le Reichsbund der Österreicher légitimiste et accède à sa direction fédérale. La Reichsbund der Österreicher lutte avec amertume pour l'indépendance et l'autonomie de l'Autriche et s'oppose avec véhémence au national-socialisme.

Le 12 mars 1938, Hildegard Anger doit assister à la chute de l'Autriche indépendante et autonome avec l'invasion de l'armée allemande. Le 21 mars 1938, elle est arrêtée par la Gestapo en raison de son opposition au national-socialisme et de son engagement au sein de la Reichsbund der Österreicher. Elle est libérée le 10 juin 1938.

Après sa libération, elle continue à entretenir des contacts avec les milieux légitimistes et anti-nazis. Elle est alors à nouveau arrêtée pour "soupçon de haute trahison" le 8 novembre 1939.

Le 19 avril 1940, Hildegard Anger est libérée sans procès. Elle travaille ensuite comme comptable.

En mai 1945, Hildegard Anger assiste à la libération de l'Autriche et au rétablissement de la République. Elle devient membre de la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche.

Comptable, Hildegard Anger prend sa retraite et décède à Vienne à l'âge de 87 ans, célibataire et sans enfant. Elle trouve sa dernière demeure au cimetière de Vienne-Döbling.