Amtssekretärin Sofie Walburga Fried

Solfie Walburga Fried naît à Vienne, fille légitime de l'agent de sécurité Johann Ferdinand Fried et de son épouse Walburga, née Weißenböck. Après ses études primaires et secondaires, elle entre en septembre 1918 dans le service administratif de la police viennoise et travaille au commissariat de police du district de Vienne-Floridsdorf. À partir de 1934, cette Autrichienne patriote s'engage dans le Front patriotique.

Le 12 mars 1938, Sofie Fried assiste à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de la Wehrmacht allemande. Dès le 13 mars 1938, elle est suspendue de ses fonctions en tant que 'politiquement non fiable' et est licenciée le 31 décembre 1938 par mise à la retraite d'office. Pendant toute la IIe Guerre mondiale. Pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, Sofie Fried doit se contenter d'une petite pension. En avril et mai 1945, Sofie Fried assiste à la libération de l'Autriche et au rétablissement de la République. Elle adhère au Parti populaire autrichien (ÖVP) nouvellement créé et à la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche. Le 10 avril 1946, elle est réhabilitée et reprend ses fonctions au commissariat de police du district de Vienne-Floridsdorf. Elle y prend sa retraite en 1963 et décède, célibataire et sans enfant, à l'âge de 84 ans. Elle trouve sa dernière demeure au cimetière de Vienne-Stammersdorf.