August Otto Loacker

August Otto Loacker fréquente le lycée allemand de Trente. Après son baccalauréat, il commence en 1896 des études de droit à Vienne et rejoint en 1897 l'association d'étudiants Norica. Il poursuit ses études à Innsbruck au semestre d'hiver 1897/98 et devient membre de l'Austria-Innsbruck la même année. En 1906, il sert pendant un an chez les Kaiserschützen, où il est réformé en tant que lieutenant, mais est rétrogradé en 1909 pour refus de duel. Après deux examens d'État, il interrompt ses études et devient journaliste au "Arnauer-Volksboten" (Arnau près de Tratenau/Hostinne/Bohême), puis passe au "Eibe-Post" à Leitmeritz (Litomefice/Bohême). Dans l'annuaire général du CV de 1910, il apparaît également comme rédacteur et secrétaire de la direction nationale du parti chrétien-social pour la Bohême allemande à Leitmeritz (avec résidence à Eger/Cheb). En 1914, il effectue son service militaire en tant que sous-officier. Après une grave blessure, il retourne dans son Vorarlberg natal et prend en charge l'administration du centre de santé pulmonaire de Gaisbühl.

Après la guerre, il se consacre à des intérêts paysans. Il participe ainsi à la fondation de la "Ligue des paysans du Vorarlberg", dont il devient le premier secrétaire. De 1925 à 1931, il exerce la profession de commerçant, selon les données de l'AG de ces années-là. En 1930, il s'installe avec sa famille à Innsbruck et prend la direction du "Tiroler Bauernzeitung". Il rejoint ensuite le Tiroler Volksverein en tant que secrétaire. C'est à ce titre qu'il est engagé comme agent contractuel dans la fonction publique tyrolienne.

Après l'Anschluss, il est placé en détention préventive à Innsbruck du 15.10.1938 au 21.3.1939 en tant que membre du groupe de résistance "Freiheit Österreich" pour préparation à la haute trahison. Du 8.8.1939 au 4.6.1942, il est à nouveau en détention préventive, puis purge une peine à Landshut. Libéré, cet homme de 63 ans travaille comme charbonnier dans un magasin de charbon.

Après 1945, il devient agent contractuel de l'Association tyrolienne de prévoyance sociale.