Franz Josef Hovad

Franz Josef Hovad naît à Vienne, fils légitime de Karl Hovad, aide-menuisier, et de Franziska, née Buresch. Après cinq classes à l'école primaire, il suit trois classes à l'école secondaire, puis effectue un apprentissage de menuisier en fauteuil et adhère à l'association catholique des compagnons 'Verein der Jungmänner' dans la paroisse de Meidling. En 1932, il est gravement maltraité par des communistes, ce qui lui vaudra plus tard des crises d'épilepsie.

Après avoir terminé son apprentissage, il reste longtemps sans emploi avant de se porter volontaire pour l'armée autrichienne en mai 1937. Fin août 1937, il doit cependant quitter le service comme 'restant inapte au service'. Il est ensuite à nouveau au chômage.

Le 12 mars 1938, Franz Hovad assiste à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de l'armée allemande. Peu après, il est recruté par sa connaissance Ludwig Cubr pour le Front autrichien/mouvement autrichien (groupe Theiss) autour du résistant Friedrich Theiss. Franz Hovad s'engage dans le groupe, participe aux réunions, paie sa cotisation et essaie de recruter de nouveaux membres. En outre, il demande à Friedrich Theiss de lui procurer une arme à feu, ce que ce dernier fait.

Lorsque le canonnier antiaérien Leopold Buliczek, également membre du Front autrichien/Mouvement autrichien, est pris en flagrant délit de tentative de départ pour la Hongrie, il révèle, après les interrogatoires de la Gestapo, l'existence du groupe Front autrichien autour de Friedrich Theiß.

Le 13 février 1940, il est arrêté par la Gestapo et reste en détention jusqu'au 9 juillet 1940. Il est certes inculpé, mais pas condamné, car les autorités le considèrent comme mentalement immature.

Franz Hovad est enrôlé dans la Wehrmacht le 1er août 1941 comme canonnier, mais il est réformé dès le 2 juin 1942 en raison de ses crises d'épilepsie.

En mai 1945, il assiste à la libération de l'Autriche par les Alliés. Il travaille ensuite comme transporteur et se marie en 1955 avec Maria Matiejka, née Stiedl. Plus tard, il trouve un emploi de garçon de bureau et de coursier chez Wagner-Biro-Werke.

Franz Hovad décède à Vienne à l'âge de 71 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière central de Vienne.