DI Max Leitner

Max Leitner naît d'un père garde forestier qui décède en bas âge. Grâce aux sacrifices de sa mère, Max Leitner peut terminer ses études secondaires à Ried im Innkreis en 1903 et commence ensuite des études de sylviculture à la Hochschule für Bodenkultur de Vienne (ingénieur diplômé en 1910), où il rejoint la société étudiante Kürnberg. Pendant ses études, il travaille encore comme ingénieur forestier en Bohême du Sud.

Après ses études, Leitner devient contrôleur forestier à l'abbaye cistercienne de Hohenfurth en Bohême du Sud (Vyšší Brod). Au début de la Première Guerre mondiale, il est enrôlé dans l'armée impériale et royale. Il est principalement engagé sur le front italien. En 1918, il est fait prisonnier de guerre en Italie, d'où il ne revient qu'en automne 1919. Il entre alors au service forestier de l'abbaye prémontrée de Schlägl, dans la partie occidentale du Mühlviertel. Il y transforme le transport du bois par voie fluviale en transport par camion.

En 1929, Max Leitner prend la direction des domaines de Starhemberg avec le titre de directeur général. Cependant, il ne participe qu'à moitié à la politique de défense de la patrie d'Ernst Rüdiger Starhemberg, car il est avant tout proche des chrétiens-sociaux. Auprès de Starhemberg et en partie déjà à Schlägl, Max Leitner se forge par son engagement une excellente réputation dans les milieux spécialisés et est considéré comme un excellent économiste. Cela le conduit à être nommé en 1934 représentant de l'agriculture au parlement régional (ständischer Landtag) de Haute-Autriche, dont il est membre du 1er novembre 1934 au 12 mars 1938. En 1936, il devient également vice-président de la chambre d'agriculture.

Après l'Anschluss en mars 1938, il subit des enquêtes, des interrogatoires, des restrictions de sa liberté de mouvement, la suspension de ses allocations et la privation de son logement. L'effondrement psychique est suivi d'un effondrement physique, Max Leitner se suicide.

Il est enterré dans le cimetière d'Aigen-Schlägl.