Karl Maria Wirtl

Karl Maria Wirtl naît à Vienne, fils légitime de l'ouvrier d'usine Franz Wirtl et de Maria, née Leitner. Après sa scolarité, il suit une formation d'ajusteur de machines. En 1913, il adhère au Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) [aujourd'hui : SPÖ] et travaille pour lui comme conseiller ouvrier à Vienne-Favoriten après la défaite de l'Autriche-Hongrie, le démantèlement de la double monarchie et l'expulsion des Habsbourg.

En 1920, il quitte l'Église catholique. En 1921, il quitte le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) et rejoint le Parti communiste autrichien (KPÖ), dont il démissionne en 1926 et reste sans parti jusqu'en 1933. Cette année-là, il adhère à nouveau pour un an au Parti ouvrier social-démocrate (SDAP), mais s'en sépare dès février 1934, avec le 'Front rouge', issu de la 'gauche' du SDAP, et adhère à nouveau au KPÖ.

En tant que membre du comité central du Front rouge, il est membre du comité central du KPÖ. Il est responsable de la mise en place des Syndicats libres illégaux. Au printemps 1934, il met sur pied le syndicat des métallurgistes, dont il devient le président. Après la fusion avec les métallurgistes de Floridsdorf à l'automne 1934 et les mineurs en 1935, il fait partie du comité des sept du nouveau grand syndicat illégal et est président de district pour les 13e, 14e et 15e arrondissements de Vienne. À partir de 1936, il est membre de la direction régionale de Vienne, du syndicat.

Le 12 mars 1938, Karl Wirtl assiste à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de la Wehrmacht allemande. Le jour même de l'occupation de l'Autriche, il est arrêté par la Gestapo et déporté le 2 avril 1938 au camp de concentration de Dachau. Il y est libéré le 27 avril 1939.

Karl Wirtl retourne à Vienne et travaille ensuite pour la société de machines agricoles Hofherr&amp ;Schrantz. Le 26 juin 1944, il est grièvement blessé par l'explosion d'une bombe dans l'exercice de son service de protection aérienne. Il perd une jambe, la seconde est gravement blessée.

Lourdement invalide, Karl Wirtl assiste à Vienne en avril ou mai 1945 à la libération de l'Autriche et au rétablissement de la République. En raison de son invalidité, il reste pensionné d'invalidité.

Il décède à Vienne à l'âge de 78 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière de Grinzing à Vienne.