Stephan Franz Weindl

Stephan Franz Weindl naît à Vienne comme fils illégitime de l'ouvrière manuelle Anna Weindl. Le nom d'un père n'est pas mentionné. Après sa scolarité, il devient ouvrier auxiliaire dans différentes entreprises. En 1926, il quitte l'Église catholique.

Dans les années 1930, Stephan Weindl rejoint le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP) [aujourd'hui : SPÖ] et le Republikanischer Schutzbund. En juillet et août 1934, il participe à la production des pamphlets illégaux 'O C Nachrichten' et 'Der Rote Instruktor'. Pour cela, il est emprisonné du 23 août 1934 au 20 mai 1935. Libéré, il rejoint le Parti communiste autrichien (KPÖ) et est détenu pour activité communiste illégale du 29 octobre 1936 au 10 octobre 1937 au camp d'arrêt de Wöllersdorf et du 10 octobre 1937 au 19 février 1938 dans une prison à Vienne. Il est libéré grâce à une amnistie.

Peu de temps après sa libération, Stephan Weindl assiste à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de la Wehrmacht allemande. Le jour même de l'occupation de son pays, il est arrêté par la Gestapo et déporté le 2 avril 1938 dans le "transport de personnalités" vers le camp de concentration de Dachau. Il est libéré du camp de concentration le 14 mars 1939 et retourne à Vienne.

À Vienne, il travaille à nouveau comme ouvrier auxiliaire jusqu'au 13 août 1941, date à laquelle il est appelé sous les drapeaux. Entre l'été 1942 et l'été 1944, il est affecté à une compagnie pénitentiaire. Ensuite, il est à nouveau soldat de la Wehrmacht.

Après la libération de l'Autriche et le rétablissement de la République en avril et mai 1945, Stephan Weindl travaille comme aide-carreleur et prend finalement sa retraite. Il décède à Vienne à l'âge de 78 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière de Vienne-Baumgarten.