Hermann Özelt

Hermann Özelt est né à Steinklamm près de Rabenstein an der Pielach, fils légitime de l'ouvrier d'usine Alois Özelt et de Franziska, née Mitek. Après sa scolarité, il devient ouvrier dans l'entreprise agricole et d'hôtellerie de Hans Hackner, de Steinklammer.

Hermann Özelt est décrit comme un homme plutôt apolitique, mais critique envers le national-socialisme.

En tant qu'ouvrier dans l'entreprise agricole et d'hôtellerie Hackner, il assiste également à la chute de l'Autriche indépendante et libre en mars 1938.

Le 2 décembre 1938, un fonctionnaire de la Gestapo se présente soudainement le soir devant l'auberge Hackner et arrête Hermann Özelt. Le motif exact de l'arrestation ne lui sera jamais communiqué. Même après la libération de l'Autriche en 1945, le flou règne à ce sujet.

Hermann Özelt est transféré via St. Pölten à Vienne, à la prison de la Elisabethpromenade, d'où il est déporté le 22 septembre 1939 au Camp de concentration de Buchenwald. Au camp de concentration de Buchenwald, il est placé dans le bloc 42.

Depuis sa captivité, il écrit quelques fois à son amie Friederike Egger.

Hermann Özelt est libéré le 22 avril 1940 et rentre chez lui via Vienne, où il doit se présenter une nouvelle fois à la Gestapo.

En octobre 1941, il épouse son amie et travaille par la suite dans une laiterie, où il reste actif après la libération de l'Autriche et prend finalement sa retraite. Il adhère à la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche.

Hermann Özelt décède à l'âge de 94 ans, sans enfants, à Steinklamm près de Rabenstein an der Pielach et repose au cimetière local de Rabenstein.