Oberst a.D. Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg

Photo de Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg — Wilhelm baron de Reichlin-Meldegg
Image : Andreas Frhr. von Reichlin-Meldegg, Privat

Données personnelles

Né:

4 août 1874, Vienne

Décédé:

17 février 1947, Vienne

Profession:

soldat

Persécution:

Détention 19.03.1938 - 17.06.1938,
Camp de concentration de Dachau 17.06.1938 - 20.09.1938

Distinctions:

Croix de chevalier de l'Ordre impérial autrichien de Léopold avec KD et épées

Ordre de la Couronne de Fer II. Classe KD et épées

Croix du mérite militaire IIIe classe avec KD et épées

Médaille du mérite militaire, ruban rouge

Médaille de guerre

Ordre royal espagnol du Mérite militaire de 1ère classe

Ordre royal du Mérite militaire prussien IIIe classe

Croix de fer IIe classe (Première Guerre mondiale)

Adhésions

Reichsbund der Österreicher

Curriculum Vitae

Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg naît à Vienne, fils légitime du Feldmarschallleutnant Karl Friedrich Freiherr von Reichlin-Meldegg et de Maria Rosa Susanna Angela Augusta, née Reitz. Il est le frère cadet du colonel à la retraite Friedrich Freiherr von Reichlin-Meldegg. Après l'école primaire et deux classes du premier cycle du lycée de Znaim [aujourd'hui : Znojmo en République tchèque], il passe à l'école secondaire militaire d'Eisenstadt et ensuite à l'école secondaire militaire de Moravie-Weisskirchen, où il obtient son baccalauréat en 1891. Il entre ensuite à l'Académie militaire technique de Vienne, où il est nommé lieutenant en 1894. La même année, il s'engage dans le régiment d'artillerie n° 12. Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg se marie le 10 novembre 1897 avec Valerie Freiin Probszt von Ohstorff. Il a deux fils avec elle, Erich et Herbert.

En 1900, il passe au régiment d'artillerie n° 2. En 1908, Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg est promu lieutenant et en 1911, capitaine. En tant que capitaine, il est envoyé sur le front russe après le début de la Première Guerre mondiale et est promu major en 1916. Plus tard, il est engagé sur le front italien et désarme en tant que lieutenant-colonel en 1918.

Après la défaite de l'Autriche-Hongrie, le démantèlement de la double monarchie et l'expulsion de la maison des Habsbourg d'Autriche, ce légitimiste convaincu refuse de prêter serment à la nouvelle République, raison pour laquelle il n'est pas intégré à la nouvelle armée fédérale et est mis à la retraite en tant que colonel.

Dans les années 1920 et 1930, Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg s'engage dans la Reichsbund der Österreicher et dans le Eisernen Ring (organisation faîtière des organisations légitimistes). En 1932, il devient président du Eiserner Ring et président régional de Vienne du Reichsbund der Österreicher. Il devient en outre président de l'Association des officiers de l'artillerie à cheval, dont le patronage (protectorat d'honneur) est assuré par Otto de Habsbourg. Dans ces fonctions, ce fervent catholique et autrichien convaincu combat la montée du nazisme et s'engage avec véhémence pour l'indépendance de l'Autriche.

Certificat d'attribution de la Croix de chevalier de l'Ordre impérial autrichien de Léopold avec la décoration de guerre, avec épées du 5 octobre 1918
Image : Andreas Frhr. von Reichlin-Meldegg, Privat

Cher colonel baron von Reichlin-Meldegg!
Accédant à la demande des officiers de l'artillerie à cheval de Vienne, j'assume le protectorat d'honneur de leur formation.
Je remercie ainsi des soldats dont la confiance en Dieu, la fidélité à l'empereur, l'amour de la patrie, les connaissances et le savoir-faire techniques, ainsi que l'audacieux esprit de cavalerie ont fait une arme remarquable de l'armée impériale.
Elle ne s'est pas contentée d'évoquer fièrement les souvenirs liés à la batterie de cavalerie Van der Gröben, mais a également démontré ce dont la capacité de sacrifice était capable lors de la "dernière bataille à cheval de l'histoire mondiale". Les expériences de la guerre mondiale ont contraint la cavalerie à descendre de cheval, et donc les batteries à cheval à se fondre dans la grande artillerie. Elles participèrent alors à sa gloire. Avec les autres batteries, elles ébranlaient l'adversaire, ouvraient la voie aux bons fantassins dans les rangs de l'ennemi et couvraient sa retraite lorsque la chance de la bataille quittait les drapeaux impériaux. Souvent, le dernier canonnier s'écroulait à côté de la dernière pièce d'artillerie qui tirait.
Hommage à la mémoire de ces braves!
Mais aux survivants, je dis un merci ému pour l'exemple de fidélité et de sacrifice qu'ils ont donné à une époque difficile, mais toujours digne d'être vécue. Qu'il soit un guide pour le présent et l'avenir, afin que les vertus de l'ancienne artillerie à cheval remplissent la jeune armée et les générations à venir.
Transmettez, cher colonel baron von Reichlin-Meldegg, mes salutations à tous vos camarades et acceptez l'image ci-dessous pour votre formation.
De l'étranger, le 3 mai 1936
Otto
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Lettre d'Otto de Habsbourg à Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg

Le 12 mars 1938, il doit assister à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de l'armée allemande. Le 19 mars 1938, Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg est arrêté par la Gestapo et déporté le 17 juin 1938 au camp de concentration de Dachau. Dans le camp de concentration, il est sévèrement maltraité. Il est libéré le 20 septembre 1938, mais doit ensuite se présenter chaque semaine à la police. Il reste à la retraite.

À Vienne, Wilhelm Freiherr von Reichlin-Meldegg assiste à la libération de l'Autriche de l'occupation allemande nazie et au rétablissement de la République. Physiquement affaibli et gravement malade des poumons en raison de sa forte consommation de tabac, il décède à 72 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière de Vienne-Dornbach.