Helene Wilhelmine Elisabeth Bunzmann (geb. Ullmann)
Données personnelles
Né:
Décédé:
Profession:
Persécution:
Détention 04.04.1941 - 09.05.1941
Adhésions
Curriculum Vitae
Helene Wilhelmine Elisabeth Ullmann naît à Vienne, fille légitime de Wilhelm Ullmann, fonctionnaire des chemins de fer, et de Justine, née Makarius. Après des études primaires et secondaires, elle épouse en 1910 l'inspecteur des tramways de la ville Leo Bunzmann et devient femme au foyer. Leurs enfants naissent en 1925 et 1927.
Le 12 mars 1938, elle doit assister à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de la Wehrmacht allemande. Peu de temps après, le 7 décembre 1938, son mari décède.
Même si Helene Bunzmann n'apparaît pas politiquement dans les années 1930, il est probable qu'elle était déjà critique envers le national-socialisme à cette époque, d'autant plus que peu après l'occupation de l'Autriche, en mars 1939, elle commence à s'engager contre celui-ci.
Une de ses connaissances travaille à la Compagnie internationale des wagons-lits et est souvent à Paris pour son travail. Lorsqu'il est à Vienne, il peut prendre ses quartiers chez Helene Bunzmann. De Paris, il emporte constamment la revue des émigrés 'Österreichische Post' qui y paraît, des journaux suisses comme la 'Basler Rundschau' et la 'Zürcher Zeitung' ainsi que des tracts au contenu légitimiste. De même, il emporte l'ouvrage 'L'emprise sur l'Autriche', publié à Paris comme littérature d'exil et interdit sous le Troisième Reich.
Avec ses amis Viktor Swoboda, Georg Klein, Franziska Hortsch, Eva Friedländer et Charlotte Adlitzer, Helene Bunzmann distribue les écrits et la littérature reçus à des connaissances. En outre, elle discute souvent avec Georg Klein de l'indépendance prochaine espérée de l'Autriche et du retour d'Otto de Habsbourg dans son pays natal.
Les activités du groupe ne passent pas inaperçues aux yeux de la Gestapo, Helen Bunzmann est inculpée en liberté. Lors d'un procès devant le tribunal spécial le 14 août 1940, elle est condamnée à six mois de prison. Elle commence à purger sa peine le 4 avril 1941 et la purge à Vienne et à la prison de Stein. Comme son état de santé ne cesse de se dégrader, elle est libérée le 9 mai 1941.
Le 18 février 1942, sa peine est suspendue pour trois ans avec sursis pour raisons de santé.
La veuve assiste à la libération de l'Autriche en avril et mai 1945 et adhère au nouveau Parti populaire autrichien (ÖVP) et la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche. Elle décède à Vienne à l'âge de 83 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière central de Vienne.
Lieux
Lieu de résidence:
Citations
Wiener Stadt- und Landesarchiv (WStLA)
Dokumentationsarchiv des österreichischen Widerstands (DÖW)
Matricula Online
Friedhöfe Wien - Verstorbenensuche
