Anton Capek

Anton Capek naît à Vienne, fils légitime de Thomas Capek et d'Antonia, née Zboril. Après l'école, il suit un apprentissage de tailleur.

Anton Capek semble avoir été un personnage problématique et irascible, qui a eu plusieurs fois maille à partir avec le législateur en raison de coups de main.

Malgré ses faiblesses de caractère, Anton Capek est un Autrichien convaincu. Avec la création du Front patriotique, il s'engage dans des organisations proches. En janvier 1934, il rejoint le Corps de protection volontaire et participe à la répression des émeutes socialistes de février et, en juillet 1934, à la répression de la tentative de putsch national-socialiste. Anton Capek s'engage ensuite dans le Reichsbund der Österreicher et dans le Eisernen Ring.

Le 12 mars 1938, cet Autrichien convaincu voit sa patrie libre et indépendante sombrer avec l'invasion de l'armée allemande. Immédiatement après l'occupation de l'Autriche, Anton Capek rencontre dans une auberge des soldats de l'armée allemande. Au salut 'Heil Hitler' de ces derniers, il répond délibérément de manière condescendante.

Le 7 août 1939, Anton Capek critique à nouveau les dirigeants du Troisième Reich.

Le soir même, Anton Capek est arrêté par la Gestapo. Après une enquête préliminaire, il est libéré le 18 août 1939. Le 14 février 1940, il est condamné à 7 mois de prison par un tribunal spécial pour 'déclarations de nature à saper la confiance du peuple dans l'État et le NSDAP '. Il commence à purger sa peine le 26 mars 1940 et est libéré le 15 octobre 1940.

Anton Capek est arrêté une nouvelle fois le 13 juin 1941 pour avoir tenu des propos critiques à l'égard du gouvernement et est libéré le 15 octobre 1941. Il n'y a cependant pas de procès. Le 15 janvier 1942, Anton Capek est finalement enrôlé dans la Wehrmacht et fait prisonnier de guerre en France.

En captivité, Anton Capek assiste à la libération de l'Autriche en mai 1945. Il en est libéré le 28 avril 1946 et peut retourner dans sa ville natale. Il adhère à la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche. En raison de sa personnalité problématique, il a du mal à prendre pied dans la IIe République d'Autriche. Il décède à l'âge de 68 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière de Vienne-Meidling.