Josef Rudolf Brodnicek

Josef Rudolf Brodnicek naît à Vienne, fils légitime de Rudolf Brodnicek, magistrat, et de Maria, née Smera. Son père est tué en 1916 pendant la Première Guerre mondiale. Après l'école primaire et secondaire, il suit une formation d'employé d'hôtel. En 1937, il se marie avec Johanna Holzweber, avec qui il a une fille et un fils.

Josef Brodnicek passe complètement inaperçu politiquement dans les années 1930. Après le début de la Seconde Guerre mondiale, il est enrôlé dans la Wehrmacht et affecté à la division 188. Aucun dossier n'a été conservé sur les incidents exacts. Josef Brodnicek est arrêté le 1er août 1942 pour 'détérioration de la force armée'. Il se serait engagé 'illégalement de manière propagandiste' pour une Autriche libre et indépendante. Lors d'un procès devant le tribunal de campagne de la division 188, branche de Graz, il est condamné le 15 mai 1943 à un an de prison, avec déduction de la détention préventive. Il purge sa peine dans les prisons de la Wehrmacht de Fribourg, Breisgau, Silvretta, Heidebräk et Glatz.

En détention, Josef Brodnicek se blesse gravement au dos à la suite d'un accident, ce qui le rend inapte au travail. Il est finalement libéré le 1er août 1943. La détention lui laisse également de graves séquelles psychologiques dont il ne se remettra jamais.

A Vienne, Josef Brodnicek assiste à la libération de l'Autriche en mai 1945 et au rétablissement de la République. Il adhère à la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche. Les conséquences psychiques de sa détention l'amènent à séjourner à l'établissement de soins et de guérison de Vienne-Rosenhügel. De même, son mariage bat de l'aile.

Josef Brodnicek, qui restera toujours incapable de travailler après sa détention, décède à Melk à l'âge de 59 ans.