Hofrat Dr. Wilhelm Bock CanReg

Après avoir obtenu son baccalauréat au lycée d'État de Linz, Wilhelm Bock étudie le droit à l'université de Vienne en 1914-1915 et en 1918-1920. En 1915-1918, il est engagé sur le front italien - en dernier lieu comme lieutenant. En 1919, il est admis à l'association d'étudiants Norica. Après avoir obtenu son doctorat en 1920, il entre dans la fonction publique du Land de Haute-Autriche et occupe en dernier lieu le poste de directeur adjoint de l'établissement d'assurance contre les incendies du Land de Haute-Autriche.

En 1934, il est d'abord membre du comité consultatif de la ville de Linz, puis maire de Linz à partir du 7 novembre 1934 jusqu'au 12 mars 1938. Dans cette fonction, il pousse à l'"assistance productive aux chômeurs" par la construction de logements sociaux et de routes.

Après l'Anschluss, il est arrêté le 14 mars 1938 par les nationaux-socialistes et maintenu en détention policière à Linz jusqu'au 17 juin 1938. Puis, le 17 juin 1938, il est transféré au camp de concentration de Dachau. C'est là qu'il mûrit sa décision de devenir prêtre. Après sa libération le 4 mai 1939, il entre comme novice au couvent des chanoines augustins de Saint-Florian. Le 28 août 1942, il fait ses vœux perpétuels de chanoine augustin (CanReg) et est ordonné prêtre le 10 avril 1943 à Pulgarn (Haute-Autriche). Il est ensuite nommé aumônier à Lasberg (Mühlviertel), où il est interdit d'école au début de la nouvelle année scolaire. Le 10 octobre 1944, il est à nouveau arrêté par la police à Linz. On l'accuse de participer à une organisation politique interdite à Freistadt. Pendant cette détention, il partage sa cellule avec Johann Ude (Cl).

Bien qu'aucune culpabilité ne puisse être prouvée lors de son procès, il est transféré le 10 mars 1945 dans le camp de concentration de Schörgenhub (Kieinmünchen/OÖ), d'où il est libéré le 27 avril 1945.

Après la guerre, il travaille d'abord comme vicaire à Lasberg, puis est nommé doyen de l'abbaye de St Florian de 1947 à 1955. En 1955-1958, il est nommé par l'Ordre custode de l'église collégiale, en 1956 inspecteur du patronage et maître d'accueil, et en 1956-1958 vicaire, provisoire et enfin curé de Hofkirchen. En dernier lieu, il est curé de la ville de Vöcklabruck à partir de 1958 et jusqu'à sa mort, où une rue porte aujourd'hui son nom, comme dans plusieurs autres endroits.