Maria Theresia Haag (geb. Hochmayer)

Maria Theresia Hochmayer naît à Perchtoldsdorf, enfant légitime du commerçant Rudolf Hochmayer et de son épouse Anna, née Pollhammer.

Après sa scolarité, elle continue à vivre à la maison jusqu'à ce qu'elle épouse en 1935 le chauffeur du service fédéral Franz Haag. Le mariage n'a cependant pas d'enfants. Il est peu probable qu'ils aient été actifs politiquement.

Le 12 mars 1938, Maria Haag assiste à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de la Wehrmacht allemande. La Seconde Guerre mondiale éclate avec l'invasion de la Pologne par le Troisième Reich le 1er septembre 1939. Franz Haag est immédiatement enrôlé dans la Wehrmacht.

Au sein de la Wehrmacht, Franz Haag rencontre Rudolf Steinberg avec lequel il se lie d'amitié très proche. Rudolf Steinberg est un adversaire résolu du national-socialisme et demande à Franz Haag, en 1940, s'il souhaite rejoindre son groupe de résistance. Franz Haag accepte volontiers.

Il n'existe aucun document sur le groupe Rudolf Steinberg, les archives de la Wehrmacht de la caserne de l'abbaye n'en contenaient plus en 1947 ; elles ont manifestement été détruites. Il s'agissait probablement d'un petit groupe de résistance.

Franz Haag aide Rudolf Steinberg à produire et à distribuer des tracts. Maria Haag, aide également au transport des pamphlets illégaux.

Les activités du groupe ne passent pas inaperçues au sein de la Wehrmacht et Franz Haag est arrêté le 3 janvier 1941. Bien que Maria Haag doive subir quelques perquisitions de la Gestapo, elle n'est pas découverte. Elle n'est pas arrêtée.

En tant que femme au foyer, Maria Haag assiste à la libération de l'Autriche et au rétablissement de la République en avril et mai 1945. Son mari est engagé au service du Dorotheum dans la nouvelle Autriche, mais sa santé a beaucoup souffert en raison de sa détention, raison pour laquelle il décède dès 1952.

Maria Haag adhère au Parti populaire autrichien (ÖVP) nouvellement créé et à la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche. Elle décède à l'âge de 69 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière de Vienne-Ottakring.