Dr. Ludwig Altmann

Ludwig Altmann naît à Vienne, fils d'Emil Altmann, commerçant juif, et de Josefine, son épouse catholique. Il reçoit une éducation catholique. Après l'école primaire, il fréquente le lycée Kundmanngasse dans le 3e arrondissement de Vienne, où il obtient son baccalauréat en 1924. La même année, il s'inscrit en droit à l'université de Vienne et obtient son doctorat en 1929. Il se marie et devient père d'une fille en 1943.

Après avoir exercé au tribunal et travaillé dans des cabinets d'avocats viennois, il commence à travailler à la mairie de Vienne en 1935. Le 12 mars 1938, Ludwig Altmann assiste à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de l'armée allemande. Avec l'occupation de l'Autriche, la législation allemande est adoptée et avec elle les 'Lois raciales de Nuremberg', selon lesquelles Ludwig Altmann est considéré comme un 'demi-juif' ou un 'mélangeur de 1er degré'.

Comme 'Mischling I. Grades', Ludwig Altmann est relevé de ses fonctions le 4 juillet 1938 et mis à la retraite d'office le 1er septembre 1939. Il est ensuite au chômage. Le 25 mai 1940, il est arrêté par la Gestapo pour 'suspicion d'activités hostiles à l'État'. Le motif exact n'a malheureusement pas été conservé. Il est libéré le 18 juin 1940. Il est ensuite employé gratuitement par la famille Lerch [ Note : Entreprise Lerch&amp ;Co à Neubaugürtel 24 à 1070 Vienne], avec laquelle il est en bons termes, afin d'éviter une incorporation dans la Wehrmacht ou une obligation de service dans le nord ou l'ouest de l'Allemagne.

Plus tard, il se débrouille comme chauffeur et employé de commerce, mais est toujours confronté à des périodes de chômage.

En mai 1945, il assiste à la capitulation du Troisième Reich et à la libération de l'Autriche. Le 1er septembre 1945, il est réhabilité et commence à travailler au ministère fédéral de l'Intérieur. En 1946, il passe à la direction de la police fédérale de Vienne en tant que juriste de la police. Après 1948, il s'engage dans la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche.

En tant que fonctionnaire de la direction de la police fédérale de Vienne, il vit sa mise à la retraite. Il décède à Vienne à l'âge de 85 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière central de Vienne.