Dr. Heinrich Gleißner

Données personnelles
Né:
Décédé:
Profession:
Persécution:
Détention préventive 15.03.1938 - 24.05.1938,
Camp de concentration de Dachau 24.05.1938 - 17.06.1939,
Détention 01.10.1939 - 09.1.1939,
Camp de concentration de Buchenwald 09.10.1939 - 15.12.1939,
Détention 15.12.1939 - 31.12.1939,
Libération de la prison,
Interdiction de Gau
Numéro de camp:
Adhésions
Curriculum Vitae
Heinrich Gleißner fréquente le lycée humaniste de la Spittelwiese à Linz et est admis en 1907 dans l'association d'écoles secondaires Nibelungia Linz. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1912, il commence à étudier à la faculté de droit de l'université allemande Charles à Prague. Il y rejoint en 1912 la société d'étudiants Saxo-Bavaria.
Il interrompt ses études pendant la Première Guerre mondiale et est enrôlé en 1914 dans le régiment de tirailleurs tyrolien n° III. Il participe aux campagnes de Russie et d'Italie. En octobre 1918, il est fait prisonnier de guerre en Italie, d'où il n'est libéré qu'en 1919 en tant que lieutenant d'armée.
Il poursuit ensuite ses études à Innsbruck et rejoint l'association étudiante Raeto-Bavaria au semestre d'hiver 1919/1920. En mars 1920, il obtient son doctorat en droit. Il commence ensuite à travailler comme concepteur au sein du gouvernement régional de Haute-Autriche. En 1933, il est nommé directeur adjoint de la chambre d'agriculture de Haute-Autriche nouvellement créée, puis directeur de la chambre en 1937 et vice-président exécutif en janvier 1938. Dès 1933, il est un haut fonctionnaire de la VF. En 1934, le parlement régional l'élit à l'unanimité gouverneur de Haute-Autriche.
Après l'Anschluss, Heinrich Gleißner est démis de ses fonctions par les nationaux-socialistes le 13 mars 1938 et mis en détention préventive le 15 mars 1938. De la maison d'arrêt de la police à Linz, Heinrich Gleißner est transféré le 24.5.1938 au camp de concentration de Dachau, où il est temporairement libéré le 17.6.1939, après avoir subi de mauvais traitements de la part de l'équipe d'escorte SS. En août 1938, il est libéré de toutes ses fonctions sans droit à la retraite, une contribution d'entretien est accordée à son épouse Maria, qui peut être révoquée à tout moment. Dès le 1.10.1939, il est à nouveau arrêté et le 5.10.1939, il est emmené par convoi au camp de concentration de Buchenwald. De là, il est incarcéré le 15.12.1939 à la prison principale de Berlin où il est détenu jusqu'au 31.12.1939. Après sa libération, il est interdit de Gau et est contraint de rester à Berlin avec sa famille. Il y travaille jusqu'à la fin de la guerre en tant qu'employé de l'entreprise Braunkohle-Benzin AG (Braubag). Il entretient également des contacts avec des membres du Kreisauer Kreis. Carl Gördeler l'a prévu sur sa liste comme "ministre du Reich pour les territoires autrichiens", ce dont la Gestapo n'a heureusement pas eu connaissance.
Lorsque la guerre des bombes s'intensifie à Berlin fin 1943, Maria Gleisner retourne à Linz avec ses enfants. Au printemps 1945, Heinrich Gleißner obtient l'autorisation de quitter Berlin et de rendre visite à sa famille. Il peut passer par Regensburg pour rejoindre sa ville natale, Linz, où il arrive le 21 avril. Il ne retourne cependant pas à Berlin et peut se réfugier chez un agriculteur du district de Vöcklabruck pour y attendre l'arrivée de l'armée américaine.
Le 16 mai 1945, les forces d'occupation américaines nomment Heinrich Gleißner au nouveau gouvernement du Land en tant que chargé de mission pour l'agriculture. Lors des premières élections libres au Landtag, il est élu à l'unanimité gouverneur du Land de Haute-Autriche le 13.12.1945. Il conserve ce poste jusqu'au 2.5.1971. En 1951, l'ÖVP le nomme candidat à l'élection présidentielle fédérale. Il occupe par ailleurs de nombreuses fonctions publiques et reçoit de multiples distinctions ainsi que la citoyenneté d'honneur de nombreuses communes.
Lieux
Persécution:
Hommage:
Lieu de résidence:
Citations
Krause, Peter/Reinelt, Herbert/Schmitt, Helmut (2020): Farbe tragen, Farbe bekennen. Katholische Korporierte in Widerstand und Verfolgung. Teil 2. Kuhl, Manfred (ÖVfStG, Wien) S. 93/94.; Photo: ÖVfStg
