Rüdiger Maria Bertossi

Rüdiger Maria Bertossi naît à Vienne, fils légitime de Roger Bertossi, fonctionnaire ministériel, et d'Elvira, née Timolini. Il a un frère jumeau. Après sa scolarité, il suit une formation de machiniste et travaille ensuite dans différentes entreprises. En 1923, il quitte l'Église catholique.

Autrichien convaincu, il rejoint le Wiener Heimatschutz en 1928. En tant que tel, il dénonce les nationaux-socialistes illégaux. Après 1934, Rüdiger Bertossi adhère au Front patriotique et s'oppose là aussi fermement au national-socialisme.

Le 12 mars 1938, Rüdiger Bertossi doit assister à la chute de l'Autriche indépendante et libre avec l'invasion des nationaux-socialistes. Le 5 mai 1938, il est arrêté par la Gestapo et déporté le 24 mai 1938 au camp de concentration de Dachau. Le 27 septembre 1938, il est transféré au camp de concentration de Flossenbürg, d'où il est renvoyé le 2 mars 1940 au camp de concentration de Dachau. Il recouvre finalement la liberté le 26 juin 1942, mais doit se présenter tous les trois jours ouvrables à Vienne à la police locale.

Après sa libération, Rüdiger Bertossi ne cache toujours pas son opposition au national-socialisme. C'est pourquoi il est placé en détention préventive le 24 mars 1944 pour 'délit selon la loi sur le Heimtücke'. Aucune plainte n'est déposée, Rüdiger Bertossi est libéré le 15 juillet 1944 et immédiatement incorporé dans la Wehrmacht.

En captivité, Rüdiger Bertossi assiste à la libération de l'Autriche. Il s'engage ensuite dans la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche. En 1947, il se marie avec Anna Zimmel et devient père d'une fille. Après avoir occupé différents postes dans des usines d'outils et de machines-outils ou dans des services de surveillance, il prend sa retraite en 1960. Il décède à l'âge de 76 ans et trouve sa dernière demeure au cimetière de Wien-Neustift.