Helene Eitelberg
Données personnelles
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Curriculum Vitae
Il ne reste rien de l'enfance et de la jeunesse d'Helene Eitelberg, si ce n'est qu'elle est issue d'une famille juive de Neutra [aujourd'hui Nitra]. La ville a fait partie de la Hongrie jusqu'en 1918 et a ensuite été rattachée à la Tchécoslovaquie.
Après le divorce de Maximilian Eitelberg d'Else Eitelberg, elle devient la deuxième épouse de celui-ci et donc la belle-mère de Friedrich Eitelberg. Le mariage a lieu à Neutra. Helene Eitelberg devient femme au foyer.
Le 12 mars 1938, Helene Eitelberg doit assister à la chute de l'Autriche libre et indépendante avec l'invasion de la Wehrmacht allemande. Avec l'occupation de l'Autriche, la législation allemande est adoptée et avec elle les 'Lois raciales de Nuremberg', selon lesquelles Helene Eitelberg est considérée comme 'Plein Juif'.
Le 23 novembre 1941, Helene Eitelberg, son mari Maximilian, son fils Friedrich ainsi que ses deux sœurs jumelles Mélanie et Gertrude sont déportées au camp de concentration de Kauen et y sont assassinées le 29 novembre 1941. Seul son beau-frère Cornelius survit, car il est marié à une 'artiste' catholique et n'est pas déporté en raison de son 'mariage mixte'. Helene Eitelberg a 50 ans au moment de sa mort.
Le 23 novembre 1941, un convoi de déportation transportant un millier d'hommes, de femmes et d'enfants juifs a quitté la gare d'Aspang à Vienne. Cependant, ce transport n'arriva jamais à Riga, destination initialement prévue.
Comme certains transports de déportation de l'"ancien Reich" prévus pour Riga, le transport de Vienne fut, pour des raisons encore inconnues, détourné vers Kaunas, en Lituanie, et remis à l'Einsatzkommando (EK) 3. Cette unité de l'Einsatzgruppe A avait entrepris depuis juin 1941, avec la participation massive de forces locales, de "libérer la Lituanie des Juifs", et avait assassiné au total plus de 130 000 personnes. Dès leur arrivée, les Juifs viennois déportés furent abattus par des "auxiliaires" lituaniens sous le commandement de membres de l'EK 3 au Fort IX, une partie des anciennes fortifications tsaristes de Kaunas, devenues entre-temps des lieux de massacres réguliers.
On ne connaît aucun survivant parmi les déportés viennois.
Citations
Dokumentationsarchiv des österreichischen Widerstands (DÖW)
www.myheritage.com
