Franz Josef Gfrerer

Franz Josef Gfrerer naît à Unternberg à Salzbourg, fils légitime de Ferdinand Gfrerer, agriculteur, et de Katharina, née Wieland. Rien n'a été conservé de son enfance et de sa jeunesse.

En 1932, ce patriote autrichien convaincu commence à travailler au service de l'État de Salzbourg, à la préfecture de district de St. Johann im Pongau. En 1935, Franz Gfrerer s'installe à Vienne en tant qu'employé de la Fédération des commerçants autrichiens [aujourd'hui : Chambre de commerce autrichienne]. À Vienne, il devrait en tout cas s'être engagé avec véhémence contre le national-socialisme, puisqu'il est arrêté par la Gestapo deux jours après l'invasion de l'armée allemande et l'occupation de l'Autriche, le 14 mars 1938. Le motif exact de l'arrestation n'a pas été conservé.

En détention, Franz Gfrerer tombe si gravement malade qu'il est libéré le 26 avril 1938 pour cause d'incapacité de détention et se rend immédiatement à l'hôpital pour y suivre un traitement médical. Là, il est sorti à plusieurs reprises de son lit d'hôpital pour laver les croix de la rue.

Après avoir été à moitié guéri, Franz Gfrerer est à nouveau arrêté le 15 juin 1938 et maintenu en détention jusqu'au 15 juillet 1938. Il est libéré le 30 septembre 1938. Il trouve du travail dans l'entreprise A. Fross-Büssing comme comptable, poste qu'il occupe jusqu'au 31 mai 1945.

Après la libération de l'Autriche et le rétablissement de la République