Rudolf Weninger

Données personnelles
Né:
Décédé:
Profession:
Persécution:
Blessure le 14.04.1942,
Libération en 1942,
Maltraitance par la Gestapo en 1942 et 1944
Adhésions
Curriculum Vitae
Rudolf Weninger naît à Winzendorf. Après sa formation scolaire, il apprend le métier de serrurier. En 1940, Rudolf Weninger se marie avec Antonia Posch et a un fils avec elle. La même année, il entre en service à la Reichsbahn en tant que serrurier.
Le 3 avril 1942, Rudolf Weninger est incorporé dans la Wehrmacht et muté à Opole, en Silésie, en tant qu'employé de la Reichsbahn pour y récupérer et réparer des locomotives endommagées. Le 14 avril 1942, alors qu'il nettoie un revolver privé dans son logement, un coup de feu part suite à une manipulation imprudente et le blesse à la cuisse gauche. Il est immédiatement interrogé par le commandant de la caserne. La Wehrmacht estime qu'il s'agit d'une automutilation et donc d'un sabotage. Il est certes admis à l'hôpital militaire, mais insuffisamment soigné en raison de la suspicion d'automutilation.
Rudolf Weninger apprend que la Gestapo enquête sur lui pour automutilation et sabotage. Craignant des représailles, il s'enfuit le 25 avril 1942, avec l'aide de son père, de l'hôpital d'Opole pour se rendre dans sa ville natale de Bad Fischau.
Il évite l'hôpital et se fait soigner par le médecin de la commune. Pourtant, à Wiener Neustadt, il est interrogé par la Gestapo en tant que blessé grave et est sévèrement maltraité. Son état de santé se détériore de plus en plus et il doit être hospitalisé le 27 mai 1942. Il quitte l'hôpital le 22 juillet 1942, puis est licencié de la Reichsbahn et classé comme invalide.
La Gestapo l'interroge et le maltraite à plusieurs reprises en 1944 pour avoir favorisé son propre sort en se mutilant. Certes, les témoignages ne permettent pas de prouver les faits qui lui sont reprochés, mais il est placé sous surveillance politique. Il est obligé, malgré sa blessure, de travailler à Winzendorf.
À Winzendorf, Rudolf Weninger assiste à la libération de l'Autriche. Il adhère à la Camaraderie ÖVP des persécutés politiques et des confesseurs pour l'Autriche. Sa pension d'invalidité étant très faible, il gagne un revenu supplémentaire en réparant des bas. Rudolf Weninger ne se remettra jamais de ses blessures, raison pour laquelle il prend définitivement sa retraite pour invalidité en 1966. Il décède en 1997, deux mois et demi après son épouse, à Wiener Neustadt.
Lieux
Lieu de résidence:
Citations
Landesarchiv NÖ
