Dr. Max Foresi Edler von Weinfeld

Max von Foresi fréquente le lycée des Franciscains dans sa ville natale de Bolzano. Il y est membre de l'association d'écoles secondaires Gaudeamus igitur. Après son baccalauréat en 1912, il commence des études de droit à Graz et est admis en 1912 dans la société d'étudiants Carolina.

Au début de la Première Guerre mondiale, il est d'abord ajourné de l'appel au service militaire en raison d'une blessure au bras, mais s'engage ensuite en 1915 dans le "Régiment de tirailleurs volontaires de Carinthie n° 4" à Arnoldstein, où il effectue des tâches de garde-frontière et est bientôt promu lieutenant. En 1916, il est muté au service de ravitaillement militaire à Innsbruck, où il reste jusqu'à la fin de la guerre. Après la guerre, il termine ses études à Innsbruck, où il devient membre de l'association d'étudiants Austria Innsbruck, et obtient son doctorat en droit en 1919. Il travaille ensuite comme substitut de notaire à Bolzano.

En 1931, l'Italie fasciste interdit l'appartenance à une association d'étudiants, ce qui oblige Max von Fioresi à quitter formellement la CV. Après avoir continué à travailler comme substitut de notaire à Brunico, il peut devenir notaire indépendant en juillet 1940 en vertu d'une loi italienne spécifique ("Lex Fioresi").

Pendant la période du Troisième Reich, Max von Fioresi n'hésite pas à ouvrir les yeux de ses compatriotes sur la trahison des nazis envers les Tyroliens du Sud, malgré plusieurs avertissements. Il est opposé au pacte Hitler-Mussolini, l'accord d'expulsion du Tyrol du Sud. Après la chute de Mussolini et l'occupation de l'Italie par les troupes allemandes, la Gestapo obtient l'arrestation de Max von Fioresi à Bolzano le 10 septembre 1943. Il est envoyé au tribunal régional d'Innsbruck et, après plusieurs mois de détention sans interrogatoire ni procès, il est transféré à la prison de Landshut.

Le 3 août 1944, il est envoyé au camp de concentration de Dachau. Il y est libéré par les Américains le 29 avril 1945 et peut retourner à Bolzano en juin.

Après la guerre, il peut y rouvrir son cabinet et se déclarer CVer dans le Tyrol du Sud à partir de 1950. Il meurt en 1951 des suites de son internement.