Hofrat Dr. Hermes Massimo

Hermes Massimo fréquente le lycée de Hall/Tyrol. Opposant intransigeant au national-socialisme, il s'engage dans la résistance.

Lors de l'invasion des troupes allemandes, il participe activement aux combats à Wörgl/Tyrol. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est enrôlé dans l'armée allemande. Là encore, il ne fait pas mystère de ses convictions autrichiennes, ce qui lui vaut d'être condamné en 1941 par une cour martiale à quatre ans de prison pour démoralisation. Après avoir purgé six mois de sa peine, il est détaché dans une compagnie pénitentiaire. Après des missions sur le front en Norvège et en Russie, il rentre chez lui, gravement blessé. Jusqu'à la fin de la guerre, il reste un membre actif du mouvement de résistance autrichien au Tyrol, où il est également entré en contact avec l'association d'étudiants Austria à Innsbruck.

Après un long séjour à l'hôpital, Hermes Massimo étudie la philosophie à l'université d'Innsbruck. Il obtient son doctorat en 1948 avec la thèse "Der Begriff des Wagnisses bei Sören Kierkegaard" et travaille ensuite comme bibliothécaire à l'Office autrichien des brevets.