Alois Schrott SJ

Données personnelles
Né:
Décédé:
Profession:
Persécution:
Détention 03.02.1942 - 09.02.1942,
Détention 04.07.1942 - 27.07.1942,
Interdiction de Gau en 1942
Adhésions
Curriculum Vitae
Natif du Tyrol du Sud, Alois Schrott entre dans l'ordre des jésuites en 1925 après avoir obtenu son baccalauréat. Après le noviciat, il commence des études de philosophie et de théologie, qu'il termine par un doctorat en théologie. Après son ordination sacerdotale en 1935, il travaille comme aumônier d'étudiants à Innsbruck, où il est également président de la Congrégation mariale [MC].
Après l'Anschluss, des perquisitions sont effectuées à son domicile. Il parvient à faire annuler la confiscation du foyer de la MC qui a eu lieu peu après. En revanche, sa résistance du 12 octobre 1939 contre la dissolution et la confiscation du collège jésuite d'Innsbruck par la Gestapo a moins de succès. C'est pourquoi il est interrogé à plusieurs reprises. Le MC peut continuer à travailler dans la clandestinité, des contacts sont également établis avec le groupe de résistance "Junger Orden".
En janvier 1942, Alois Schrott reçoit une information selon laquelle il fait l'objet d'une enquête de police. Le 3 février 1942, il est arrêté pour avoir diffusé la lettre du pilote de chasse colonel de la Luftwaffe Wemer Mölders (1913-1941) - issu du mouvement de jeunesse catholique - qui s'est écrasé le 22 novembre 1941, lettre adressée à un prétendu Propst Johst à Stettin, dans laquelle Mölders, en tant que catholique revendiqué, exprime sa prise de distance vis-à-vis du national-socialisme. [La Gestapo la considère comme un faux, 20 ans plus tard, cette lettre peut être clairement identifiée comme un faux des services secrets britanniques à l'étranger (SIS)]. Alois Schrott est libéré au bout d'une semaine.
Le 4 juillet 1942, il est de nouveau arrêté pour une fête de la jeunesse à Saint-Jacques à Innsbruck ; auparavant, une lettre d'un participant adressée à Reinhold Stecher (futur évêque d'Innsbruck) a été interceptée. Après son arrestation le 27 juillet 1942, il est renvoyé du Gau et se rend ensuite à Vienne, un transfert dans un camp de concentration peut encore être évité.
Alois Schrott reste à Vienne après la guerre et continue à travailler auprès de la MC ainsi que dans l'aumônerie des élèves et étudiants supérieurs. C'est là qu'il entre en contact avec l'association d'étudiants Norica, qui l'a accueilli en 1951 en tant que vieux monsieur.
Lieux
Hommage:
Citations
Krause, Peter/Reinelt, Herbert/Schmitt, Helmut (2020): Farbe tragen, Farbe bekennen. Katholische Korporierte in Widerstand und Verfolgung. Teil 2. Kuhl, Manfred (ÖVfStG, Wien) S. 311/312.
