Dr. Albert Rheinberger

Albert Rheinberger étudie la médecine à Prague et à Vienne après avoir obtenu son baccalauréat en 1913 au lycée d'État de Feldkirch. En 1913, il est admis dans l'association d'étudiants Saxo-Bavaria. Mai 1915-1918, il effectue son service militaire (en dernier lieu comme lieutenant).

Après avoir obtenu son doctorat en médecine en 1921, il travaille d'abord comme médecin praticien, puis devient en 1932 médecin-chef du chemin de fer d'Aspang et médecin-chef de la direction de Vienne des chemins de fer fédéraux autrichiens. Immédiatement après l'Anschluss, il est démis de ses fonctions le 13 mars 1938. Une perquisition a lieu à son domicile. Du 23.3. au 30.6.1938, il est placé en détention préventive. Au début de la guerre, il est mobilisé en tant qu'officier médical au service sanitaire de Vienne. En tant que médecin de troupe et de site à Horn (à partir du printemps 1940) et en tant qu'expert médical de la section des nerfs de l'hôpital de réserve I a (anciennement hôpital Rainer) à Vienne, il doit expertiser l'aptitude au service des membres de la Wehrmacht. Il évite ainsi à beaucoup d'entre eux d'être envoyés au front. Albert Rheinberger fait ainsi partie de la résistance militaire et médicale à Vienne. Il dit lui-même de cette activité épuisante pour les nerfs dans le mouvement de résistance qu'"il se demandait au début de chaque semaine s'il verrait sa fin". En outre, il entretient des contacts avec le groupe Karl Gruber, qui a mis en place un émetteur secret au sein de la Garde hongroise.

Après la guerre, il est médecin-chef des chemins de fer fédéraux autrichiens à Vienne.