Dr. Wilhelm Dellemann

Wilhelm Dellemann est emprisonné pendant trois jours en 1938 alors qu'il n'est encore qu'un élève du secondaire, car on trouve chez lui un appareil radioamateur qu'il a fabriqué lui-même. Après son baccalauréat et le Reichsarbeitsdienst, il est enrôlé dans la Wehrmacht. Lorsque la France capitule face à l'armée allemande (juin 1940), il se trouve dans un café avec un frère de la Confédération en tenue intégrale, et ils trinquent bruyamment en criant "Vive Ia France".

Un homme âgé en civil s'identifie comme fonctionnaire de la Gestapo et les incite à faire disparaître les casquettes et les rubans en leur disant qu'ils ont eux-mêmes été étudiants coureurs.

Wilhelm Dellemann n'a pas d'autres ennuis, il est dans la Wehrmacht jusqu'en février 1945 et est ensuite affecté à des tâches industrielles au Tyrol. Grâce à son frère d'alliance Josef Schneeberger, il entre en contact avec les groupes de résistance et participe à la lutte de libération du Tyrol.

Après la guerre, il étudie la chimie à Innsbruck, est admis en 1945 comme premier membre d'après-guerre chez Vindelicia et travaille ensuite comme professeur de collège à Lienz et Landeck.