Walter Koch

Walter Koch est né à Vienne, fils d'un fonctionnaire des chemins de fer. Il fréquente l'école primaire, l'école civique et l'école de commerce de l'ancienne capitale du Reich. Diplômé de l'école de commerce, il entre en 1922 au service d'une compagnie d'assurance, où il finit par gravir les échelons jusqu'à devenir chef de service.

Durant l'entre-deux-guerres, Walter Koch est membre de l'Union impériale de la jeunesse catholique allemande, du "parti légitimiste noir et jaune", de l'Association des combattants du front, du Parti chrétien-social, ainsi que du Front patriotique.

Walter Koch est un habitué de l'auberge de Franz Lambert [aujourd'hui : Pürstner]. Il y fait la connaissance de l'avocat Karl Wanner et rejoint par son intermédiaire, en tant qu'adversaire convaincu du national-socialisme, le cercle Lamberti. Il participe aux réunions à intervalles irréguliers et est également au courant des plans pour l'époque de l'effondrement du Troisième Reich.

Lorsque le Lamberti-Runde se joint en janvier 1942 au Mouvement antifasciste pour la liberté d'Autriche (AFÖ) autour du pasteur Anton Granig et l'ancien député du Landtag Karl Krumpl, Walter Koch est présent aux entretiens avec Karl Wanner.

Lorsque l'AFÖ est démantelée en 1943, Walter Koch est immédiatement arrêté et condamné à 3 ans de prison lors de son procès devant le Volksgerichtshof le 15 août 1944 pour "non-dénonciation d'une entreprise de haute trahison". Il reste en détention jusqu'à la fin de la guerre et est libéré le 17 avril 1945.

Walter Koch est marié à Christine Koch. Il décède sans enfant en 1957 à Vienne.